
Dans le cadre de la campagne mondiale des 16 jours d’activisme contre les Violences Basées sur le Genre (VBG), l’organisation COSAWOH – Cooperation to Save the World and Humanity a mené une activité de sensibilisation majeure à l’Institut NYAKALIBA, situé dans la commune de Kadutu, quartier Funu, ville de Bukavu.
Cette initiative s’inscrit dans la lutte contre les VBG en milieu scolaire, un espace où ces violences sont souvent banalisées et où la protection des élèves doit rester une priorité.
Thématiques abordées
• Thème mondial 2025 : « S’unir pour mettre fin aux violences numériques contre toutes les femmes et les filles »
• Thème national RDC : « Ensemble mettons fin aux violences basées sur le genre pour une paix et un développement durable »
• Thématique adaptée par COSAWOH : « Jeunes responsables, école inclusive : construire un cadre scolaire exempt de violences basées sur le genre »
Participation
• 474 élèves sensibilisés : 248 garçons et 226 filles
• 24 enseignants mobilisés : 4 femmes et 20 hommes
Ce taux de participation élevé témoigne de l’importance du sujet et de l’intérêt manifesté par les apprenants et encadreurs.
Contenu de la sensibilisation
Animée par Mademoiselle Andema Cirimwami Béatrice, psychologue clinicienne, et Monsieur Philippe Tambwe John, Point Focal VBG COSAWOH, l’activité visait à :
• Éveiller les consciences
• Déconstruire les comportements normalisés
• Encourager la dénonciation des violences
Les échanges ont porté sur :
• Harcèlement sexuel
• Discrimination basée sur le genre
• Pressions affectives et économiques
• Injures et humiliations
• Violences numériques (cyber-harcèlement, sextorsion, diffusion non consentie de photos, intimidations sur réseaux sociaux, manipulations affectives en ligne)
Des témoignages anonymes d’élèves ont confirmé la présence de ces violences dans l’environnement scolaire, souvent tues par peur ou honte.
Implication des enseignants
Les enseignants ont reconnu leur rôle essentiel dans :
• La prévention des VBG
• L’écoute et l’orientation des victimes
• La mise en place de mécanismes internes de protection
COSAWOH a rappelé que l’école doit rester un espace de formation et non un lieu de violence ou d’inégalités.
Impact et perspectives
Cette intervention, tenue au 15ᵉ jour des 16 jours d’activisme, a permis aux élèves de sortir mieux informés, confiants et capables d’identifier, refuser ou signaler une violence.
COSAWOH prévoit d’étendre cette initiative à d’autres établissements, avec l’appui des partenaires et bailleurs, afin de :
• Créer des clubs scolaires anti-VBG
• Former des pairs éducateurs
• Mettre en place un suivi psychologique régulier pour les victimes
• Produire davantage de supports pédagogiques et visuels de sensibilisation
Conclusion
L’action menée par COSAWOH dépasse la simple sensibilisation. Elle ouvre une voie vers la transformation sociale, l’autonomisation des jeunes et la réduction progressive des violences en milieu scolaire. Avec un soutien durable, des milliers d’élèves pourront bénéficier d’un cadre éducatif plus sain, équitable et libéré de toute forme de violence basée sur le genre.
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